10 juillet 2009

Mort et renaissance

Si ce n’était la crainte d’exagérer un tantinet, je miserais un p’tit $5 sur l’idée qu’il n’y a vraiment que deux moments importants dans une journée : celui du couché et son envers la levée.

D’autant qu’ils se rencontrent en tous lieux et de tout temps. Des moments on ne peut plus universels dont nous ne pouvons nous soustraire, sous peine de sombrer dans une léthargie.

Donc bien terminer et bien commencer sa journée.

Une sorte de petite mort et de renaissance.

Je me demande même si cette conjoncture à l’intérieur d’une vie ne préfigurerait pas une plus large structure? Pour parler comme les historiens… Morts et renaissances?

Nous coucher l’esprit au clair, les choses en ordre, entrevoyant des rêves salvateurs. Profitant du repos pour refaire le plein d’énergie et d’intentions fécondes. Nous lever pour s’exercer à vivre. Nous lever du bon pied c’est important, car nous risquerions de trébucher plus souvent qu’il ne faut.

Ce cycle peut être productif. Sinon il devient vite infernal. Quelles raisons aurions-nous de le perpétuer si le vivre est sans espoir ?

Nous coucher pour nous régénérer. Nous lever pour voir, vivre, accomplir et réaliser.

Autrement, nous ne sommes pas grand-chose. Notre vie « un simple frisson dans le désert immense de la non-existence » S. Bouchard

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