1 juillet 2009

Gaspésie 2



Le temps en Gaspésie n'est pas le même qu'en ville. C'est le temps de la mer, ses marées, ses vagues. Le mouvement perpétuel. C'est aussi le temps de la pierre et de son silence, le temps de l'immuable et de la durée qui nous échappe.

"Comment traduire en mots le son des vagues se brisant sur le rivage? Comment décrire cette déferlante qui enveloppe chaque pierre pour lui soutirer une parcelle infime de son être?"

Le temps en Gaspésie appartient aux grands oiseaux, aux goélands, cormorans, mouettes, guillemots et fous de bassan. Au petit matin, je les vois tournoyer et disparaître dans le brouillard qui s'effiloche au-dessus de la mer.

"Comment signifier son étonnement devant le vol erratique des oiseaux louvoyant près de la falaise?"

Il n'y a pas de mots assez précis et assez forts pour décrire le temps de la Gaspésie.

Cependant :"Le temps qui ne nous presse pas est un temps qui nous appartient entièrement" Serge Bouchard, L'Homme descend de l'ourse.

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