17 juin 2009

Folie douce

Je te suis du coin de l’œil petite folie douce. Toi qui n’attends rien du monde, qui évites les pourquoi et qui ne penses à rien sinon qu`à fredonner tout doucement des airs inventés.

Je m’inocule tes faveurs homéopathiques. Tu secoues mes malaises de tes mains délicates et laisses ta carte de visite chaque fois pour que je ne t’oublie pas. Tu es ce vaccin féroce quand il le faut, lorsque la véritable folie s’active dans mes veines. Je le sais, j’y ai gouté et senti ton clair fluide juste à temps, maintes fois, dans ces moments qui s’éternisaient et m’arrachaient à la vie.

Tu es ce doux remède face aux venins qui nous guettent.

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