15 janvier 2012

Les mots (6)

Télévision :
Dérivatif puis perversion puis annihilation de l’esprit. Cependant, soyons honnête, il y a un bon gros dix pour cent de contenu correct à la télé. Le reste atteint nos neurones par accident ou distille une bouffe grasse et remplie de calories qui engendrent une obésité proportionnelle à la grandeur de l’écran plaquée au mur.

Oiseau :
Fabrication des dieux pour le pur bonheur de nos sens. Donnez-moi le choix de m’enfermer ou bien dans une cage emplie d’oiseaux ou bien une autre emplie d’êtres humains et je suis sûr que j’opterais pour la première. Le chant des oiseaux, seul, permet de retrouver le chemin oublié vers le « pays lointain ».

Horloge :
Sur la grande horloge de l'univers, un seul moment d’inscrit : « Maintenant ».

Ville :
J’aimerais chanter tout mon amour pour ma ville. Je sais, ce n’est pas Paris, New York ou Tokyo. Elle est beaucoup plus humble. Mais elle respire doucement et son cœur palpite au rythme des saisons et des gens qui l’habitent. Elle est la diversité sans l’anarchie, la beauté sans artifice. Ma ville rêve.

Pissenlit :
Essayez d’imaginer un printemps sans pissenlits. Ces particules jaunâtres maculent nos parterres sans y être invitées. Et puis! En d’autres lieux, elles sont cultivées. Ces indésirables annoncent grand, annoncent chaleur et tout le spectre des couleurs. Pissenlit mérite tout notre respect.

Prière :
Quémander nos dieux. Pourquoi? Nous avons pourtant tout ce qu’il faut pour ne pas nous blesser nous-mêmes mortellement. Prions plutôt pour une aide précieuse si notre intention est d’apporter quelques gouttelettes de vie et d’amour à cette existence qui en bien besoin.

Pieds :
Je suis prêt à me mettre à genoux devant mes pieds. Contrairement à l’idée reçue, je suis même à l’aise de penser comme mes pieds. Sentir notre terre, la fouler avec honneur pour ce qu’elle nous apporte. Marcher, marcher et ressentir sa force avec ce que nous avons de plus bas. Il n’y a rien de plus élevant!

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