31 août 2011

Écriture et responsabilité


Intéressant ce commentaire de Jonathan Franzen lors d’une entrevue publiée dans La Presse du 27 aout 2011 à propos du lancement de son livre Freedom, maintenant traduit en français. Difficile de faire simplement et avec bonheur ce que nous savons faire de mieux, de s’en tenir responsable. Sérieux, humble et sans prétention.

«Je suis un lecteur, dit-il en appuyant sur les mots. Je trouve très difficile d'aimer quelqu'un qui n'est pas un lecteur. Ce sont mes semblables. Quand j'étais un jeune homme, je pensais que je devais changer le monde, et dans ma trentaine, j'ai réalisé que je devais avant tout être responsable envers ma communauté, et ma communauté, ce sont les gens qui prennent soin d'un certain type de fiction. C'est extrêmement sérieux pour moi, et c'est ce qui me permet de rester dans le jeu que de continuer à offrir d'intenses expériences romanesques dans la veine de ce qui s'est fait au XXe siècle et qui continue de se faire aujourd'hui. »   

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