28 septembre 2009
Ce serait bête...
25 septembre 2009
Ingrid Betancourt et l'humilité dans le changement

De passage à Québec, Ingrid Betancourt a livré un message important et quelque peu inattendu, de la part d'une politicienne, à propos de son expérience fort médiatisée d'otage maintenant libéré. Faut dire que sa détention de plus de six ans dans la jungle aux mains de la FARC est tout à fait singulière et mérite attention. Être privé de sa liberté et de sa dignité de façon arbitraire doit s'avérer un enfer à jamais souhaiter même à son pire ennemi...
23 septembre 2009
Le cerveau malléable

Parlons cerveau entre amis et c’est fou comme notre première idée sera d’abord d’émettre des commentaires sur sa grosseur ou sa petitesse. L’organe noble par excellence se laisse approcher non sans un certain embarras, car, après tout, n’est-il pas le siège de l’intelligence? Et évidemment nous aimons jouer de comparaison, douter de celle de l’autre, mais jamais de la sienne, il va de soi…
Les dernières recherches en neuroscience sont étonnantes. Étonnantes par leurs trouvailles, car ils remettent en question certaines théories qui avaient, somme toute, valeur de dogmes. Une de celles-ci était que le cerveau comporte telles fonctions situées à tel endroit et pas ailleurs. Une autre, encore plus largement admise, stipulait que nos neurones disparaissent en quantité industrielle en vieillissant et qu’ils ne sont jamais remplacés. Perdus pour toujours, ils entraînent une diminution irréversible de nos facultés intellectuelles sans qu’il soit possible d’y remédier.
Mais voilà qu’il serait dorénavant permis d’en douter. Et si vous doutez de ce doute, je vous propose la lecture de quelques livres qui nous parlent de « neuroplasticité » du cerveau. Ce dernier serait beaucoup plus malléable qu’on le croit. Il peut changer et se transformer par lui-même. Il serait capable de se réparer et compenser certaines déficiences. Finalement, il pourrait s’améliorer même en vieillissant.
Donc suggestions : Voyage au-delà de mon cerveau du Dr Jill Bolte Taylor, Ed. JC Lattès. Cette femme est neuroanatomiste et a elle-même subi un accident vasculaire cérébral. Elle raconte son expérience de guérison ainsi que son étonnement face aux possibilités ahurissantes du cerveau droit.
Je propose ensuite le livre de Norman Doidge, psychiatre et psychanalyste, Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau. Ed. Belfond. Dans la préface de ce livre, voici ce que dit Michel Cymes, médecin spécialiste français : « La neuroplasticité offre également de l’espoir à tous ceux qui veulent changer leurs mauvaises habitudes. Car concrètement, ces changements de connexions veulent dire que le cerveau est capable de désapprendre ce qu’il a “imprimé ” et mis en place. Le cerveau répond à un principe, “use it or lose it” — et c’est une découverte récente. Cela signifie qu’un réseau de neurones qui n’est plus utilisé est perdu. Autrement dit, si on sollicite davantage d’émotions positives, celles-ci vont peu à peu remplacer les sentiments négatifs, qui tendront à disparaître. Par exemple, plus on s’efforce de ne pas être de mauvaise humeur le matin en se levant, moins on le sera. »
Intéressant, non?
22 septembre 2009
Lettre à un jeune intellectuel (de gauche, il va sans dire)
18 septembre 2009
La Trame
17 septembre 2009
Écrire et voir
Le monde à son image
14 septembre 2009
Haïkus

"L'enfant joue
Malheureux comme un prince
11 septembre 2009
À la manière d'Omar Khayyâm (Rubaiyat)

"Tu m'a montré l'étrange tournoiement de l'amour.
10 septembre 2009
L'effet papillon

Dans les années soixante-dix, un chercheur en météorologie du M.I.T., Edward Lorenz, a mis en évidence ce qu'il a appelé "l'effet papillon". Il désirait montrer "qu'en dépit d'une accumulation de données précises, des causes insignifiantes et non perceptibles peuvent engendrer des conséquences imprévisibles. Ainsi, un battement d'aile de papillon au Brésil peut-il, quelques temps après, provoquer une tempête au Texas, se demande-t-il ?"
9 septembre 2009
Heureux qui comme Alice...
8 septembre 2009
Attraper le bonheur ?
« Si je mets dix hommes sur une île déserte, la loi d'attraction va les rassembler en deux groupes, et la loi d'opposition leur inspirer des idées absolument contraires sur la façon d'organiser l'île. Si un groupe pense “nord”, l'autre groupe, par réflexe immédiat, pensera “sud”. Et ils commenceront à ramasser des cailloux pour se convaincre réciproquement en se les envoyant sur
Ce n'est pas cela qui fait le malheur des hommes. Ils pourraient entre l'attraction et l'opposition, trouver un équilibre et vivre en paix, comme le soleil et les planètes. Ce qui les rend malheureux, c'est le bonheur. L'idée qu'ils s'en font, et de besoin de l'attraper. Ils s'imaginent qu'ils sont malheureux aujourd'hui, mais qu'ils pourront être heureux demain, s'ils adoptent certaines formes d'organisation. Chaque groupe a une idée d'organisation différente. Non seulement il se l'impose à lui-même, à grande souffrance, mais il cherche à l'imposer à l'autre groupe, qui n'en veut absolument pas, et qui essaie au contraire de lui faire avaler de force sa propre cuisine.
Et chaque individu croit qu'il sera heureux demain, s'il est plus riche, plus considéré, plus aimé, s'il change de partenaire sexuel, de voiture, de cravate ou de soutien-gorge. Chacun, chacune attend de l'avenir des conditions meilleures, qui lui permettront, enfin, d'atteindre le bonheur. Cette conviction, cette attente, ou le combat que l'homme mène pour un bonheur futur l'empêchent d'être heureux aujourd'hui. Le bonheur de demain n'existe pas. Le bonheur, c'est tout de suite ou jamais. Ce n'est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant. C'est la joie de vivre, quelles que soient l'organisation et les circonstances. C'est la joie de boire l'univers par tous ses sens, de goûter, sentir, entendre, le soleil et la pluie, le vent et le sang, l'air dans les poumons, le sein dans la main, l'outil dans le poing, dans l'œil le ciel et la marguerite.
Si tu ne sais pas que tu es vivant, tout cela tourne autour de toi sans que tu y goûtes, la vie te traverse sans que tu ne retiennes rien des joies ininterrompues qu'elle t'offre. »
René Barjavel (Si j'étais Dieu..., p.66, Garnier)
4 septembre 2009
Ne pas s'en faire avec la vie

En entrant à l'improviste dans une librairie, je vis sur un présentoir le titre suivant : "Dieu aime celui qui ne s'en fait pas avec la vie". Le livre trônait au milieu de la place centrale, entouré de dizaines d'autres, les derniers arrivages.Mon attention bifurqua ailleurs.
Einstein
« Mais c'est la personne humaine, libre, créatrice et sensible qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillité et d'abrutissement. »
Albert Einstein (Comment je vois le monde, trad. Régis Hanrion, p.9, Champs-Flammarion 1979)
3 septembre 2009
Improvisation comparée...

Prenons deux individus. Nous leur demandons de s'installer au piano et d'improviser devant un groupe de deux cents personnes, choisies au hasard. Le premier ne connaît rien à l'intrument, n'en a jamais joué. Le deuxième a trente années de pratique avec lui et donne des concerts un peu partout dans le monde.
2 septembre 2009
"Orfèvre des mots"
Le choeur des oiseaux

Par la fenêtre, j'entends l'oiseau chanter. Il répète sans fin la même mélodie avec obstination , comme s'il voulait qu'elle s'ancre à tout jamais dans ma conscience, que je la retienne pour mieux m'en souvenir en d'autres temps, lorsque la vie sera plus difficile et que l'envie de tout envoyer promener prendra place.