23 juillet 2012

Le chemin le plus beau et... le GPS


J’hésite encore à me munir d’un GPS. Il y a les cartes, il y a le pif. Et puis j’ai encore et toujours cette manie de vouloir prendre un chemin à l’écart du plus connu et emprunté. Juste pour voir, juste pour explorer. Un attrait, une beauté seraient peut-être perdus à tout jamais. Pas nécessaire d’aller bien loin. À pied, dans notre ville, à vélo, en campagne, dans un coin perdu du pays. Autant de découvertes et d’inattendu qui brillent dans l’espoir d’être reconnus.

Ce matin, je tombe sur ce texte de Foglia dans La Presse. Voici ce qu’il en dit. Croustillant…

« Parlant de cyclos, l'autre samedi j'en croise un petit groupe à l'arrêt, à la croisée de plusieurs chemins. J'arrête. Vous êtes perdus?

On ne peut pas se perdre avec ça, me répond un des gars en montrant un GPS fixé à son avant-bras. Ils allaient à Philipsburg. J'y allais aussi. On a roulé un peu ensemble, et puis ils ont tourné à gauche, moi je suis allé tout droit.

Hé hé c'est par là, m'a crié le gars en vérifiant sur son GPS.

Il avait raison. Enfin, son GPS avait raison. C'est incroyable ces trucs-là. Ça sait tout. Quel chemin est le plus direct, quel chemin est le plus plat, quel chemin est en gravelle, ma foi je pense que le GPS sait même s'il y a des bananes au dépanneur du village. Il y a juste un truc que le GPS ne sait pas et ne saura jamais: quel chemin est le plus beau. »

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