8 février 2012

Golden hands


Le corps adore se faire toucher. Il adore se faire malaxer, effleurer, triturer, palper et frictionner. Le corps a ses douleurs, ses indispositions et tensions qui finissent par le rendre plus lourd et inconfortable qu’il n’est en réalité. Il a aussi ses besoins. Il a besoin de soins et de se sentir important, unique, comme un sanctuaire qu’il faut respecter et protéger.

Reste que nous vivons malheureusement dans cette mentalité où le toucher conserve encore ce petit quelque chose d’interdit ou d’équivoque et même de déplacé. La massothérapie doit manœuvrer à travers ce constat qui peut devenir affligeant pour ceux et celles qui ne sont pas à l’aise avec le toucher.

Photo: Johane Trahan
C’est la première fois qui compte. S’abandonner tout nu, allongé sur une table ne va pas de soi. C’est comme redevenir un bébé. Et puis il faut tout oublier de ses peurs, accepter sa vulnérabilité en fait. Ce premier obstacle franchi, vous êtes en voiture…

Je suis celui qui reçoit de ces soins. Et en redemande. Que voulez-vous j’ai des tensions et entre régulièrement dans mes douleurs accablantes. Je ne puis dissimuler aussi ce plaisir à sentir ces mains et ces coudes qui travaillent pour moi, pour extirper un mal qui se localise de manière insidieuse en des endroits que je ne soupçonnais même pas. Ce plaisir n’a rien de honteux. Je ne parle pas de sexe ici, je parle d’un art, d’une science de la manipulation du corps qui veut notre bien et nous fait du bien. Et nous en avons grand besoin.

Si un doute persiste encore sur les bienfaits de la massothérapie, je vous renvoie à cette nouvelle parue sur le site de Radio-Canada le 1er février 2012. En ce qui me concerne, la science n’a plus besoin de me prouver quoi que ce soit en ce domaine.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire