24 mars 2010

Procrastination 101

La vie est rude, intense, parfois insupportable. Solution : une journée de procrastination.

Jeudi le 25 mars 2010 est la « première journée mondiale de la procrastination », journée lancée par la maison d’édition française Anabet. « C’est tout sauf un mot d’ordre, explique le porte-parole. C’est l’occasion d’appuyer sur la touche pause, un temps de mise à distance, de réflexion. »

Un livre a été édité sur le sujet (j’imagine qu’on a souvent remis le lancement au lendemain…). Son titre : Demain c’est bien aussi. Les deux auteurs se définissent comme « ceinture noire en procrastination » et leur intention est de « montrer comment adapter le monde extérieur à nos capacités d’organisation limitées. »

Notre course folle demande des temps d’arrêt. Procrastination ou pas, je crois personnellement dans la devise : « Ralentissez, ça presse! » À défaut de remettre constamment au lendemain, au moins les choses seront faites comme il faut, sans « dead line » impossible.

Bref, j’en suis à me demander si la procrastination ne serait pas seulement qu’un réflexe involontaire pour qui aime les choses bien faites, lentement, avec précaution (en laissant l’inconscient ou notre monde intérieur travailler) plutôt qu’avec impulsivité, sans prendre le temps d’embrasser tous les tenants et aboutissants.

À une nuance près : lorsque nous sommes étudiants et qu’il faut remettre des travaux à une date précise…

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