En sortant d'un restaurant, il y a quelques années, une dame tourmentée m'aborda brusquement. Elle me demandait de l'aide, car, m'expliqua-t-elle, elle avait utilisé une mauvaise clé pour faire démarrer sa voiture. J'étais curieux de savoir comment elle s'y était prise et je m'assis alors devant le volant de son auto en lui disant que j'allais essayer de faire mon possible pour la dépanner.
25 octobre 2009
La clé des champs
En sortant d'un restaurant, il y a quelques années, une dame tourmentée m'aborda brusquement. Elle me demandait de l'aide, car, m'expliqua-t-elle, elle avait utilisé une mauvaise clé pour faire démarrer sa voiture. J'étais curieux de savoir comment elle s'y était prise et je m'assis alors devant le volant de son auto en lui disant que j'allais essayer de faire mon possible pour la dépanner.
23 octobre 2009
"Into the Wild"

"Non les braves gens n'aiment pas que / L'on suive une autre route qu'eux"
L'ignorance
19 octobre 2009
"Légende d'automne"
16 octobre 2009
L'enfance de l'art
Le troupeau aveugle
"Je ne pourrais mieux imaginer l’enfer que sous les traits d’un palace où un attroupement de geignards vivent dans la peur continuelle de perdre ce qu’ils n’ont jamais gagné par leur seul effort et leur seul courage."
Bonheur factice
"La voie la plus sûre pour être malheureux est d’écouter ceux qui prétendent nous conduire au bonheur."
14 octobre 2009
Rivière de la poésie

"Vous allez à la vérité par la poésie et j'arrive à la poésie par la vérité."
Joseph Joubert (Carnets t.2, p.495, nrf/Gallimard, 1994)
13 octobre 2009
Les notes d'une même musique
(Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.52, Points/Sagesses n°Sa174) Jean-Paul Bourre
7 octobre 2009
Arlequin
5 octobre 2009
Tout ne fait qu'un

Loin, très loin dans le passé, il y a plusieurs millions d’années, les fleurs savaient voler dit-on. Le temps s’écoula, lentement, inexorablement, et la plupart de ces fleurs s’assagirent au point de prendre racine pour ne chercher qu’à se nourrir de sols riches et fertiles leur dispensant des bienfaits illimités. Cependant, un certain nombre des plus folâtres continua à maculer le ciel de lumières colorées et se désigna bientôt du nom de «papillon». C’est pourquoi, au retour de l’été, lorsque nous les voyons gambader en un vol erratique au-dessus des champs et des jardins puis se déposer délicatement sur les corolles des fleurs, il est permis d’imaginer que des frères et sœurs d’un même sang parfumé se sont à nouveau donné rendez-vous pour s’échanger quelques secrets merveilleux et partager le temps d’un frisson tous les délicats mystères de la vie.
* Illustration : Mathieu Plante (www.mathieupdesign.com.)
2 octobre 2009
Le serpent du rêve

1 octobre 2009
Complots tous azimuts
D’emblée je suis porté à croire que la réalité demeure, tout compte fait, plutôt prosaïque. Les faits bruts sont bruts. Terre-à-terre, net, fret, sec… Je ne dis pas sans intérêt. Je dis que la réalité matérielle marquée de millions de faits concrets garde une ampleur estampillée du sceau de
Ce faisant, pensée, imagination et émotion prennent alors le relais pour renvoyer les choses à notre hauteur, si je peux dire. Et si ces facultés purement humaines macèrent dans le délire, la peur et l’absence de scrupule, faut-il alors s’étonner que la hauteur en question frise le ras la pâquerette ?
Il m’arrive même de penser que l’être humain préfère une croyance sans équivoque envers les pires calamités, les fins du monde juste là près de nous, plutôt que de supporter l’incertitude de l’avenir, plutôt que de supporter le doute et l’obligation de construire sans cesse notre vie ensemble sur terre.
D’où les complots, les conspirations, les rumeurs qui prolifèrent dans l’opinion publique et plus particulièrement sur Internet.
Ces jours-ci la pandémie de
Dans le rayon des complots bien torché, il ne faudrait surtout pas oublier ici celui du 11 septembre 2001. Tout a été dit. L’affaire réglée. Dans l’art de se tirer dans le pied, on ne peut faire mieux. Les Américains ainsi que la Juiverie internationale ont tout savamment orchestré afin de justifier des frappes préventives au M-O et y puiser son pétrole. That’s it, that’s all !
On a que faire des faits. Trop ternes. Trop simples. Trop vrais ? On veut du sang, des énigmes, des sociétés secrètes, des complots sophistiqués, des puissances occultes travaillant dans l’ombre. On confond roman d’horreur et réalité.
Avons-nous tellement besoin de voir des complots (ou des miracles, des apparitions,etc.) partout ? Pouvons-nous ainsi nous demander, à bon droit, ce qui manque tant à l’homme pour sauter si rapidement aux premières conclusions venues ? Question de paresse ou d’infantilisme ?
Personnellement, je crois que les vrais miracles passent toujours inaperçus. Et les vrais complots sont la plupart du temps rapidement démasqués. Je me pose finalement cette question impertinente à savoir, pourquoi cherche-t-on si ouvertement à imposer des réponses par la seule force de notre conviction ?