En matière d’environnement, comme en toute autre matière d’ailleurs, je préfère d’emblée cette attitude-ci :
« Le problème avec le mouvement environnemental, c'est qu'au cours des dernières années, il a résumé son discours ainsi : si on ne fait rien, on est cuit. Or si je suis cuit, s'il n'y a plus d'issue possible, que vais-je faire? Le party, puisqu'on me dit qu'il n'y a plus rien à faire... À mon avis, il faut plutôt dire aux gens : écoutez, cet enjeu est important, il est sérieux, mais il y a une façon de s'en sortir, d'agir pour devenir plus fort, plus en santé, plus en sécurité. »
Ces mots sont de Thomas Friedman, le chroniqueur vedette du New York Times, s’adressant au gratin économique et politique de Montréal. (Voir cyberpresse.ca, le 27 mars 2010)
Est-ce utile de taper sur le clou, de propager la peur et d’enfoncer dans le crâne des gens qu’une catastrophe est inévitable si rien n’est fait? Il me semble que ce procédé peu subtil a déjà fait date. Combien de fois l’apocalypse ou la fin du monde n’a-t-elle pas été envisagée par des prédicateurs, prophètes ou intellectuels en mal de reconnaissances? Vous ne voulez pas nous écouter, tant pis pour vous, la fin du monde vous attend, nous disent-ils en chœur depuis l’aube de
Je suis un optimiste et je crois que nous méritons mieux que ces catastrophistes à tout crin qui prédisent toujours le pire. Il n’y a aucun risque à prédire ce pire, car si nous nous trompons c’est le meilleur qui survient. Crier : non non non! peut aussi donner l’impression de s’impliquer, de participer, jouer un rôle et faire quelque chose dans la vie de notre milieu. Ce n’est pas le cas.
Ça prend des idées!
Le mieux-être et le bonheur sont affaires de créativité.
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