(...) m’étonnent ceux qui ont une telle capacité de vies multiples, par exemple par la passion. En peu de mois, ils éprouvent quelques coups de foudre suivis de quelques relations amoureuses. Je croyais que la perte d’une passion exigeait un travail de deuil, et qu’après une telle épreuve il fallait un certain temps pour renaître à l’existence. En outre, ce va-et-vient perpétuel d’épouses, de maîtresses, d’enfants, de professions, de voyages initiatiques et sentimentaux, me fait songer à de médiocres pièces de boulevard où, à chaque instant, surgissent des placards ou du dessous des lits des personnages convenus.
Pierre Sansot in Psychologie.com
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