La batture étend sa longue procession de splendeur verte à marée basse. On dirait encore le fleuve, mais habillé d’un pantalon de hautes herbes tacheté ici et là de plaques d’argent. On voit les oiseaux jouer dans ses coutures puis se perdre dans des poches d’eau stagnante à la recherche sans doute de quelques trésors enfouis. Des îles au large font la garde et espèrent tenir le plus longtemps possible, comme des boutons, jusqu’à ce que le fleuve décide encore à se déshabiller…
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