Télévision :
Dérivatif puis perversion
puis annihilation de l’esprit. Cependant, soyons honnête, il y a un bon gros dix pour cent de contenu correct à la
télé. Le reste atteint nos neurones par accident ou distille une bouffe grasse
et remplie de calories qui engendrent une obésité proportionnelle à la grandeur
de l’écran plaquée au mur.
Oiseau :
Fabrication des dieux pour le
pur bonheur de nos sens. Donnez-moi le choix de m’enfermer ou bien dans une
cage emplie d’oiseaux ou bien une autre emplie d’êtres humains et je suis sûr
que j’opterais pour la première. Le chant des oiseaux, seul, permet de
retrouver le chemin oublié vers le « pays lointain ».
Horloge :
Sur la grande horloge de l'univers, un seul moment d’inscrit : « Maintenant ».
Ville :
J’aimerais chanter tout mon
amour pour ma ville. Je sais, ce n’est pas Paris, New York ou Tokyo. Elle est
beaucoup plus humble. Mais elle respire doucement et son cœur palpite au rythme
des saisons et des gens qui l’habitent. Elle est la diversité sans l’anarchie,
la beauté sans artifice. Ma ville rêve.
Pissenlit :
Essayez d’imaginer un
printemps sans pissenlits. Ces particules jaunâtres maculent nos parterres sans
y être invitées. Et puis! En d’autres lieux, elles sont cultivées. Ces
indésirables annoncent grand, annoncent chaleur et tout le spectre des couleurs.
Pissenlit mérite tout notre respect.
Prière :
Quémander nos dieux. Pourquoi?
Nous avons pourtant tout ce qu’il faut pour ne pas nous blesser nous-mêmes
mortellement. Prions plutôt pour une aide précieuse si notre intention est d’apporter
quelques gouttelettes de vie et d’amour à cette existence qui en bien besoin.
Pieds :
Je suis prêt à me mettre à
genoux devant mes pieds. Contrairement à l’idée reçue, je suis même à l’aise de
penser comme mes pieds. Sentir notre terre, la fouler avec honneur pour ce qu’elle
nous apporte. Marcher, marcher et ressentir sa force avec ce que nous avons de
plus bas. Il n’y a rien de plus élevant!
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