J’hésite encore à me munir d’un
GPS. Il y a les cartes, il y a le pif. Et puis j’ai encore et toujours cette
manie de vouloir prendre un chemin à l’écart du plus connu et emprunté. Juste
pour voir, juste pour explorer. Un attrait, une beauté seraient peut-être perdus
à tout jamais. Pas nécessaire d’aller bien loin. À pied, dans notre ville, à
vélo, en campagne, dans un coin perdu du pays. Autant de découvertes et d’inattendu
qui brillent dans l’espoir d’être reconnus.
Ce matin, je tombe sur ce
texte de Foglia dans La Presse. Voici ce qu’il en dit. Croustillant…
« Parlant de cyclos,
l'autre samedi j'en croise un petit groupe à l'arrêt, à la croisée de plusieurs
chemins. J'arrête. Vous êtes perdus?
On ne peut pas se perdre avec
ça, me répond un des gars en montrant un GPS fixé à son avant-bras. Ils
allaient à Philipsburg. J'y allais aussi. On a roulé un peu ensemble, et puis
ils ont tourné à gauche, moi je suis allé tout droit.
Hé hé c'est par là, m'a crié
le gars en vérifiant sur son GPS.
Il avait raison. Enfin, son
GPS avait raison. C'est incroyable ces trucs-là. Ça sait tout. Quel chemin est
le plus direct, quel chemin est le plus plat, quel chemin est en gravelle, ma
foi je pense que le GPS sait même s'il y a des bananes au dépanneur du village.
Il y a juste un truc que le GPS ne sait pas et ne saura jamais: quel chemin est
le plus beau. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire