La bipolarisation dans les
débats a encore beaucoup d’avenir. Nous l’avons constaté dans le psychodrame
engendré ce printemps par la demande des hausses des frais de scolarité au niveau universitaire au Québec.
L’être humain a le génie pour
les divisions primaires, entre les pour et les contre, les bons et les mauvais,
les oui et les non, les croyants et les non-croyants. Il faut prendre parti et
ce parti doit être absolu. Il n’y a pas de place au doute et à l’hésitation. Tout
se voit relégué à un degré d’évidences à admettre, en raison de quoi le simple
bon sens devient dogme, la moindre opinion un enseignement.
Dorénavant le chic c’est d’être
de gauche ou de droite. En Europe, particulièrement en France, tout ça fait partie
des mœurs sinon des meubles depuis longtemps.
Chez nous, c’est un fait nouveau.
Nous avions le nationalisme versus le fédéralisme, le français contre l’anglais,
le Québec contre le reste du Canada. Nous venons de basculer dans les ligues
majeures, comme en Europe, comme aux États-Unis. Nous entrons dans le grand
monde. Est-ce une évolution?
Comment me situer?
Je serais de gauche si ce n’était
de l’extrême gauche. Je serais de droite si ce n’était de l’extrême droite. Et
puis je me pose cette grave question : la gauche ou la droite sans
idéologie, est-ce le centre?
Ou suis-je dans ce monde
docteur? Comment me positionner en toute liberté et en toute sérénité sans
craindre les « IMPITOYABLES D »?
D pour démolition.
D pour dénigrement.
D pour dévalorisation.
D pour déni.
D pour damnation.
D pour décrier.
D pour déblatérer.
D pour dramatiser.
D débordement.
D pour domination.
D pour dogmatisme.
D pour démission.
D pour démoraliser.
D pour débagouler (vomir,
proférer une suite de paroles souvent désagréables).
D pour dénonciation.
D pour débrider.
Suis-je normal si je m’en
tiens qu’aux deux pitoyables?
Se tenir Debout, dans le
Doute.
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