« Le mot écrit est faible. Beaucoup de gens lui préfèrent la vie. La vie fait courir le sang dans les veines et elle sent bon. L’écriture n’est que l’écriture, la littérature n’est que… Elle séduit seulement les sens les plus subtils — la vision de l’imagination, l’ouïe de l’imagination — ainsi que le sens moral et l’intellect. (…) L’oreille du lecteur doit se déshabituer de la vie tonitruante pour saisir les sons subtils et imaginaires du mot écrit. »
Annie Dillard, En vivant, en écrivant.
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