« La réalité, l’endroit
où nous nous trouvons, nous est invisible dès lors que nous nous y trouvons. C’est
le processus du “second degré” (imagerie, allusion, intrigue) qui nous permet
de voir où et qui nous sommes. La métaphore, au sens le plus large, constitue
notre moyen de saisir (et parfois presque de comprendre) le monde et les êtres,
si déconcertants soient-ils. Il est possible que toute notre littérature puisse
être comprise comme métaphore. »
Alberto Manguel, Nouvel éloge
de la folie.
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