Pour vous donner une idée du
genre d’homme qu’est Serge Bouchard, voici un extrait tiré de son dernier
livre : C’était au temps des mammouths laineux aux Éditions Boréal. Quel
titre quand même…!
« C’est dans la
symphonie domestique que se terre le sens profond de nos vies. La platitude
nous la fuyons comme si la fuite était possible. Alors qu’il est clair que la
fuite est impossible. Ce qu’il nous est possible de conserver, de cultiver, c’est
notre sens de l’émerveillement. Alors le goût de fuir s’estompe, quand tout
nous émeut dans l’apparente insignifiance des choses. Pas besoin d’un panda
dans ma mire pour faire ma journée. Pas besoin de Capri pour mourir. Je ne
viendrai jamais à bout d’épuiser la richesse des merveilles de ma propre cour. »
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