Le corps adore se faire
toucher. Il adore se faire malaxer, effleurer, triturer, palper et frictionner.
Le corps a ses douleurs, ses indispositions et tensions qui finissent par le
rendre plus lourd et inconfortable qu’il n’est en réalité. Il a aussi ses besoins. Il
a besoin de soins et de se sentir important, unique, comme un sanctuaire qu’il
faut respecter et protéger.
Reste que nous vivons malheureusement dans cette mentalité où le toucher conserve encore ce petit quelque chose d’interdit ou d’équivoque et même de déplacé. La massothérapie doit manœuvrer à travers ce constat qui peut devenir affligeant pour ceux et celles qui ne sont pas à l’aise avec le toucher.
Reste que nous vivons malheureusement dans cette mentalité où le toucher conserve encore ce petit quelque chose d’interdit ou d’équivoque et même de déplacé. La massothérapie doit manœuvrer à travers ce constat qui peut devenir affligeant pour ceux et celles qui ne sont pas à l’aise avec le toucher.
Photo: Johane Trahan |
C’est la première fois qui
compte. S’abandonner tout nu, allongé sur une table ne va pas de soi. C’est
comme redevenir un bébé. Et puis il faut tout oublier de ses peurs, accepter sa
vulnérabilité en fait. Ce premier obstacle franchi, vous êtes en voiture…
Je suis celui qui reçoit de
ces soins. Et en redemande. Que voulez-vous j’ai des tensions et entre régulièrement
dans mes douleurs accablantes. Je ne puis dissimuler aussi ce plaisir à sentir
ces mains et ces coudes qui travaillent pour moi, pour extirper un mal qui se
localise de manière insidieuse en des endroits que je ne soupçonnais même pas.
Ce plaisir n’a rien de honteux. Je ne parle pas de sexe ici, je parle d’un art,
d’une science de la manipulation du corps qui veut notre bien et nous fait du
bien. Et nous en avons grand besoin.
Si un doute persiste encore
sur les bienfaits de la massothérapie, je vous renvoie à cette nouvelle parue
sur le site de Radio-Canada le 1er février 2012. En ce qui me
concerne, la science n’a plus besoin de me prouver quoi que ce soit en ce
domaine.
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